Les Jouets de la Côte - une équipe de jeunes entrepreneurs de Trélex et Duillier se sont lancés dans la fabrication de jouets écologiques et éthiques, en utilisant du bois suisse.
Crédit : La Côte - Cédric Sandoz
La menuiserie MH Bois, basée à Duillier, est à l’origine du projet. Fabriquer des jouets en bois suisse est une idée qui trottait dans la tête de ses dirigeants depuis quelques années. Pour leur commercialisation, ils ont approché une amie qui dirige l’agence Dreyfus Communication.
La naissance du projet
Depuis la fin 2019, ce sont quatre premiers modèles de jouets destinés aux tout-petits qui sont disponibles sur leur boutique en ligne. Bastien Morax et Yoann Humbert expliquent avoir fait ce choix pour répondre à la demande de parents de leur entourage, qui souhaitent proposer à leurs enfants autre chose que des jouets en plastique, fabriqués en Asie.
Un projet éthique et local
L’idée d’utiliser du bois suisse s’est imposée très naturellement. En effet, la menuiserie MH Bois privilégie depuis toujours les essences indigènes pour ses réalisations. Après quelques recherches, ils ont découvert une huile naturelle à base de lin (certifiée par l'ordonnance du DFI sur la sécurité des jouets) qu’ils utilisent pour la finition de leurs produits. « Avec ces matériaux, il n’y aucun danger pour la santé des enfants. Les parents peuvent donc les laisser prendre nos jouets en bouche en toute sécurité » précise Bastien Morax, un des deux co-dirigeants de MH Bois.
« Il était important pour nous de proposer des produits durables et écologiques. Grâce à la solidité du bois, nos jouets pourront se transmettre de génération en génération ». La durabilité fait effectivement partie des préoccupations de ces jeunes entrepreneurs, tous les jouets seront envoyés dans des cartons récupérés dans des commerces de la région.
Et la suite ?
A l'heure actuelle, deux autres jouets sont en développement et seront bientôt disponibles dans la boutique en ligne. « La crise sanitaire que nous vivons en nous a conforté dans l'idée que notre projet avait du sens pour beaucoup de gens. On voit vraiment une volonté de se tourner vers une production locale que ce soit dans l'alimentaire ou dans les biens de grande consommations » explique Diana Dreyfus, de l'agence Dreyfus Communication.
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